Les couleurs et impuretés.
À de très hautes températures, les matières utilisées pour le cloisonné perdent leurs couleurs et deviennent alors ternes.
Dans les anciens temps, les métaux et la céramique n’étant pas purs, des bulles d’impuretés pouvaient apparaître et éclater lors de la cuisson, ruinant le cloisonné. Les anciens cloisonnés étaient alors très chers car une pièce réussie résultait de nombreuses tentatives infructueuses. Cependant, le savoir-faire des Chinois vis-à-vis de la porcelaine a contribué à la maîtrise de la cuisson et des couleurs pour les cloisonnés. Depuis les Ming, l’art des cloisonnés a été affiné, il est devenu l’une des cinq branches des beaux-arts de la Chine traditionnelle.
De nos jours, les problématiques de température et de pureté sont maîtrisées, mais la fabrication artistique tend à disparaître. Des céramiques ordinaires peintes, sans valeur, tentent de concurrencer nos cloisonnés.